Nouvelle victoire des salariés de PPG Bezons

Les représentants du personnel de PPG Bezons bataillent depuis des mois pour faire valoir le droit des salariés dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi.

Des représentants du personnel et des salariés déterminés

Le groupe PPG a décidé de fermer l’usine de Bezons tout en faisant des profits colossaux. Mais c’était sans compter sur la pugnacité et la détermination des représentants du personnel. Ils utilisent tous les moyens à leur portée, tous les outils à leur disposition. Ne ménagent pas leur énergie pour contrecarrer le PSE. Leur but est de permettre aux salariés de partir dignement et surtout de leur garantir de ne pas sortir de l’entreprise sans moyens pour rebondir et pouvoir se laisser le temps de se construire un nouveau projet professionnel. 

La DRIEETS, un acteur incontournable

Un des acteurs de la validation du PSE important est la DRIEETS. Les représentants du personnel de PPG Bezons sont allés échanger avec elle. Régulièrement, ils lui font part des irrégularités concernant le dossier du PSE. Ils lui écrivent à chaque fois qu’ils constatent un écart de la Direction en justifiant leurs arguments de façon factuels. Quand les éléments sont nombreux, ils prennent un RDV afin d’expliquer de vive voix leurs positions.

L’échange avec la DRIEETS leur permet d’évaluer la probabilité d’une homologation ou pas. 

Aujourd’hui, c’est une nouvelle victoire !  La DRIEETS vient de trancher et de refuser pour la deuxième fois l’homologation du PSE. Ce qui signifie qu’ils avaient raison de se battre. Sans le rapport de force mis en place, ils n’auraient obtenu que les miettes proposées par une direction arc-boutée, qui n’est absolument pas dans le dialogue. 

Nous ne pouvons que les applaudir et les encourager à continuer cette bataille. Bravo à Catherine, Mohamed, Laurent, Sophie, Alloua et tous les autres. Sans oublier tous les salariés de PPG qui se sont et continent de se mobiliser autour de leurs représentants. 

Retrouvez tous l’historique de leur lutte ici Les salariés entrent en lutte